Pour cette deux-centième c'roch'note, quelques vues du ciel parisien au lever du soleil (ou de la lune) prises ces dernières années de notre balcon par différents photographes. Il s'agit de vues plutôt hivernales : on ne fait pas la grasse matinée, mais faut pas exagérer quand même !
Ce ciel était l'un des arguments qui nous ont poussés à nous installer ici il y a bien longtemps vous l'aurez compris.
Elles sont dédiées à nos expatriés : je crois que certaines leurs servent déjà de fond d'écran !
On a beau le voir pour la troisième fois au concert, on a beau l'avoir écouté des dizaines de fois au disque, le choc et l'émotion que procure "Le Sacre du Printemps" sont toujours aussi forts même à nos oreilles pourtant habituées à la musique excessive et/ou hors norme. Le chef-d'œuvre le plus célèbre d'Igor Stravinski créé le 29 mai 1913 est aussi le plus célèbre et le plus emblématique du XXème siècle.
"L'entracte est annulé" nous annonce l'ouvreuse.
"J'espère qu'il est remboursé" lui répondis-je mais elle ne réagit pas.
L'annonce est répétée par hauts-parleurs puis : "Nous vous prions de ne pas applaudir entre les différentes pièces".
Voilà un concert qui s'annonce dense !
Au programme : Chostakovitch.
Un savoureux (et probablement non exhaustif) florilège des interdictions imposées par le Grand Censeur de l'accès internet dans certains hôpitaux publics :
Compte tenu des conditions météorologiques (de la neige en abondance alors que l'hiver n'est pas encore là) nous ne sommes pas en mesure :
1. de faire le compte rendu du concert d'hier soir, alors qu'il ne fait pas de doute que vous l'attendiez avec une certaine impatience (nous n'y avons pas été), 2. de proposer à votre admiration, quelque peu exagérée parfois, une sélection d'esquisses post-prandiales d'un modèle encore vivant bien que probablement frigorifié (il n'est pas venu).
Je n'ai rien écrit sur la musique depuis bientôt un an : comme ça a dû vous manquer !
L'expérience de l'image couplée à la musique amène à se poser des questions sur la complémentarité ou l'antinomie de ces deux stimuli sensoriels dans le domaine de l'art.
Dmitri Kourliandski[1], compositeur russe né en 1976, proposait une création audiovisuelle : "Objets impossibles" en deux parties.
Nous n'aurons malheureusement pas autant de modèles que les années précédentes : nous ne sommes que 6 ou 7 élèves et ça fait trop cher d'en avoir à chaque fois ... Alors de temps en temps c'est natures mortes. Mortes de chez mortes.
La route serpente d'ouest en est à travers les hautes montagnes d'Arcadie. Quelques arrêts point-de-vue sur des gorges à la végétation d'oliviers et de cyprès, et, plus haut, de sapins. Halte à Lagkádia, village de montagne comme on pourrait en voir dans les Pyrénées. C'est ensuite la descente dans des paysages plus secs et nous gagnons Neméa, proche de Mycène et Corinthe : la boucle est bouclée !
Nous quittons Koróni pour Methóni, de l'autre côté de la pointe de la péninsule, pour revoir l'imposante forteresse vénitienne. Je revois là des images que je conservais dans ma mémoire mais que je n'aurai jamais associées à ce lieu ! Il fait assez nuageux mais chaud et, après la visite, nous allons nous baigner à la plage qui fait face à la citadelle.
D'Aréopolis, nous prenons la route vers Kalamata. Encore une route sinueuse entre montagne (Óros Távgetos) et rivage du golfe de Messénie. Plusieurs arrêts dans les villages et les petits ports de pêche. Tout comme dans le Magne, on est bien loin des cartes postales de la Grêce cycladique : pas de maisons blanches, pas de volets bleus. Mais de belles maisons de pierre brute le long des quais. Ici aussi beaucoup sont inhabitées voire en ruine mais d'autres sont en parfait état et remises à neuf. On apprécie l'effort que font les grecs d'ici pour éviter le bétonnage de leurs belles côtes.
Le Magne est le doigt médian du tridactyle Péloponnèse. Région isolée et sauvage, végétation plus rare et sèche car plus exposée aux vents, petits villages caractérisés par leurs maisons à hautes tours carrées, austères, disséminées aux flancs de la montagne, petites églises éparpillées dans la nature. Beaucoup de ces maisons anciennes sont abandonnées, d'autres ont été rénovées, quelques constructions moderne "dans le style" sont parfois réussies, parfois moins. Ce sont souvent des hôtels assez luxueux. Plus on avance du nord au sud, plus ces rénovations se font rares.
Sparte se situe à une cinquantaine de km au nord de Gytheio. C'est une grande ville moderne dans une vaste plaine. On n'y trouve pratiquement aucun vestige de la ville fondée au IXème s. av-JC qui domina le Péloponnèse puis la Grêce pendant plusieurs siècles : ce peuple guerrier avait apparemment d'autres préoccupations que de construire des théâtres, des temples, des stades ou même des murailles défensives ! L'intérêt de cette région est le site de Mystrás à quelques km de Sparte. Vaste ville édifiée par les Francs puis occupée par les Byzantins, ses vestiges occupent tout le flanc de la montagne bordant à l'ouest la plaine de Sparte. De très nombreuses petites églises byzantines subsistent. Beaucoup ont été restaurées depuis notre dernière visite. L'imposant château franc est lui aussi en pleine restauration et inaccessible.
Lakonie : belles montagnes, beaux rivages et Monemvasia
Quittant Nauplie nous partons vers le sud en longeant la superbe côte est de la Lakonie. Le temps est au beau fixe. La route domine cette côte escarpée, tantôt proche de la mer, tantôt remontant dans la montagne. Nous poussons ainsi jusqu'au petit port de Plaka où la grande plage de galets nous accueille pour le pic-nic et une baignade dans une eau à température idéale. Après un "frappé" chez "Michel et Margarette", rescapés des idylliques années 70, nous partons dans la montagne pour rejoindre Monemvasia.
28 ans plus tard, nous voilà de retour dans le Péloponnèse. Cette fois nous en faisons le tour dans le sens des aiguilles d'une montre ... et sans enfant en bas âge !
Certains coins ne nous étaient pas connus, d'autres ont peu changé. Notre mémoire est parfois mise à rude épreuve : en certains endroits on ne retrouve pas les images que nous avions en tête alors que rien ne semble avoir changé depuis des siècles ...
juillet et août 1980 : jeux au pays des soviets, terreur brune en Italie, prémisses de la fin du communisme en Pologne et une bataille navale en France.
Quelques photos prises un peu au hasard pour tester ce nouvel appareil. Ça n'a pas l'air mal. Notamment la qualité des couleurs et la finesse du piqué. Bien sûr l'ancien "bridge" était agréablement compact, léger et discret mais l'écran de visée était vraiment beaucoup trop petit. Il n'y a pas de position "macro" mais si les photos sont prises en haute définition on peut recadrer des détails sans trop perdre en qualité ... Surtout, avoir enfin retrouvé une vraie visée reflex lumineuse et précise, c'est quand même incomparable !
L'amoureux de la brique trouve aussi en Catalogne de quoi réjouir ses sens ! En voici deux exemples qu'il ne faut pas manquer quand on passe quelques jours à Barcelone.
Celle-ci est la seule des dizaines de colonies industrielles que l'on trouve le long du Llobregat à être un peu connue grâce à Gaudi qui y a construit la crypte à l'architecture ingénieuse d'une église qui n'a jamais vu le jour.
La route qui monte vers la Seu d'Urgell traverse de beaux paysages et il n'y a pas trop de monde. Nous ne sommes pas pressés. Une fois de plus on regrette de ne pouvoir circuler à la vitesse d'une mule sur l'ancienne route que l'on voit de temps à autre serpenter en contrebas. Sur la carte, une route se détache sur la gauche et monte vers un col. Elle est soulignée de vert, ça doit donc être bien joli ! Nous l'empruntons. Elle monte en lacets au flanc d'une vallée encaissée qui prend parfois des allures de cañon quoique la forêt y soit dense. Quelques arrêts en cours de route pour profiter du panorama. On aimerait bien descendre vers l'invisible fond de cette belle vallée mais les quelques chemins praticables qui s'offrent à nous se terminent en impasse au bord de la falaise. On est de plus en plus haut.
Jusqu'à une petite pancarte, "Valdarques" est-il écrit, à l'entrée d'un chemin qui semble tout juste carrossable. Et c'est parti : ç'est assez raide, on craint un peu pour nos pneus. La végétation est dense et ça continue à descendre dans le ravin. Vers où ?
Ce beau fleuve aux eaux d'obsidienne, décor ou héros de nombreux romans catalans tant il est chargé d'Histoire et d'histoires, déroule ses derniers kilomètres dans une belle vallée encaissée. Il n'est pas très large mais son courant est puissant.
Cette région montagneuse est à la pointe sud de la Catalogne, limitrophe de l'Aragon et de la Communauté Valencienne. Très belle région peu touristique, superbes petits villages aux belles maisons de pierre blonde, perchés sur de hautes collines. Champs d'oliviers, champs d'amandiers, chants des cigales.
Horta de Sant Joan, où Picasso reçu la révélation du cubisme, est en face du beau couvent de San Salvador, complètement désert et d'où la vue est superbe.